Les bouquins nécessaires.....

Voilà une des parties les plus intéressantes pour les chercheurs en reconstitution ou simplement les passionnés de lectures médiévales.

Cette rubrique se remplira des livres que les auteurs eux-mêmes veulent présenter afin de les faire connaître auprès des visiteurs de ce site.  

La Musique et la Danse.

Godefroid de Thuin, Seigneur de Courcelles-Rianwez

Guy Weyn

Arès, la collection que Memogrames dédie à la mémoire des temps de guerre, compte déjà à son actif des livres évoquant les guerres napoléoniennes et les deux conflits mondiaux du 20e siècle. Elle s’enrichit à présent d’un ouvrage consacré à un chevalier wallon du 12e siècle, ayant notamment participé à la croisade sous l’égide de l’empereur germanique Barberousse.

Godefroid de Thuin, sorti de presse le 5 septembre 2011, a été présenté en avant-première à Pages de Mémoire, le Salon du Livre d’histoire de Rebecq les 10-11 septembre et est disponible en librairie et dans les boutiques de plusieurs musées à partir du 12 septembre 2011. Son auteur, l’historien namurois Guy Weyn, donnera une conférence dans le cadre du Salon de Rebecq, le dimanche 11 septembre, à 15h.00, intitulée "Thuin, capitale d'une région wallonne riche en histoire et centre d'une importante châtellenie au moyen âge".

 

Le Livre

Roman historique, biographie romancée ou chronique médiévale ? Le lecteur tranchera! En tout cas, Guy Weyn, professeur d’histoire aujourd’hui retraité, nous relate la vie tumultueuse d’un preux chevalier wallon du 12e siècle avec le sérieux del’historien et le brio du narrateur dans cet ouvrage de 312 pages. Les XIe, XIIe et XIIIe siècles ont vu s'illustrer, en notre terre wallonne, des chevaliers aussi braves qu'aventureux : Godefroid de Bouillon, Gilles de Trazegnies et

tant d'autres qui mériteraient assurément de sortir de l'oubli.

Godefroid de Thuin fut l'un d'eux. Il appartenait à la famille riche et influente des châtelains de Thuin, vassaux des princes évêques de Liège. Cadet de famille, il accompagnait souvent Gérard, son frère aîné, à Liège, afin d'y accomplir les obligations féodales. Thuin formait en effet le chef-lieu du quartier sud, dit d'Entre-Sambre-et-Meuse, de la principauté de Liège. Héritier à la mort de sa mère, Clémence de Marbais, de la seigneurie de Courcelles en Hainaut, Godefroid fréquenta, dès lors, assidûment la cour montoise du

comte Baudouin V. Devenu également vassal des comtes de Namur grâce à l'acquisition de terres dans le comté, il fut convoqué au château de Namur en 1198. Brabançon par sa mère, Liégeois par son père, Hennuyer par héritage et Namurois par ses acquisitions, Godefroid de Thuin fut l'exemple type du seigneur wallon intrépide et fier. Au XIIe siècle, les moeurs et les conditions d'existence sont rudes. Homme de son temps, Godefroid passa une grande partie de sa vie en confrontations acharnées avec le Chapitre de Fosses et le monastère de Bonne-Espérance, dont il convoitait les revenus à Courcelles, ce qui lui valut à deux reprises l'excommunication.

Féru de gloire, il n'hésita pas à participer à la troisième croisade dans le contingent principautaire qui accompagnait le Prince-Evêque de Liège et l'Empereur de Germanie, Frédéric Barberousse.

Enfin, il fut témoin de tous les évènements notables de son siècle : le tournoi de Trazegnies, le siège de Mons, l'incendie de Liège ou la croisade. Il mourut dans les premières années du XIIIe siècle.

 

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